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Une baisse d’oxygène (SpO₂) la nuit détectée

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Votre montre détecte une baisse d’oxygène la nuit ? Et si c’était de l’apnée du sommeil ?

De plus en plus de montres et bagues connectées (Apple Watch, Fitbit, Oura Ring, Withings…) mesurent la saturation en oxygène du sang (SpO₂) pendant la nuit.
Si votre montre affiche une baisse d’oxygène nocturne, voire des chutes sous 90 %, cela mérite toute votre attention.

 

 

Une diminution de SpO₂ la nuit peut révéler un trouble respiratoire du sommeil, notamment le
syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAHOS) — une pathologie fréquente mais encore largement sous-diagnostiquée.

Pourquoi l’oxygène baisse-t-il la nuit ?

Pendant le sommeil, il est normal que la respiration ralentisse légèrement.
Mais si les voies respiratoires se ferment temporairement (phénomène d’apnée), l’air ne circule plus correctement vers les poumons.
Résultat : le taux d’oxygène dans le sang chute à répétition, provoquant :

  • des micro-éveils inconscients,
  • une fatigue intense au réveil,
  • parfois des maux de tête matinaux,
  • et, à long terme, un risque cardiovasculaire accru.

Ces baisses d’oxygène sont souvent invisibles sans mesure objective — d’où l’intérêt des objets connectés.

Les montres et bagues connectées : un allié utile

Les capteurs SpO₂ intégrés aux montres modernes permettent d’enregistrer les variations d’oxygène tout au long de la nuit.
Même si ces appareils ne remplacent pas un examen médical, ils peuvent alerter précocement d’un problème respiratoire.

Quelques signes d’alerte

  • Votre montre indique une SpO₂ souvent inférieure à 90–92 % pendant le sommeil.
  • Vous ronflez fort ou votre conjoint remarque des pauses respiratoires.
  • Vous êtes fatigué malgré un sommeil suffisant.
  • Vous faites souvent des micro-réveils sans raison apparente.

Que faire si votre montre détecte une SpO₂ basse la nuit ?

Ne paniquez pas — une baisse ponctuelle n’est pas toujours anormale.
Mais si cela se reproduit régulièrement, il est conseillé de :

  1. Faire un test de dépistage du risque d’apnée du sommeil, comme le STOP-BANG, disponible gratuitement en ligne.
  2. Consulter un médecin du sommeil si le test indique un risque élevé.
  3. Si nécessaire, réaliser un examen du sommeil (enregistrement nocturne ou polysomnographie).

Différencier apnée du sommeil et autres causes

Toutes les baisses de SpO₂ nocturne ne sont pas liées à l’apnée.
Elles peuvent aussi être causées par :

  • des maladies respiratoires chroniques (BPCO, asthme sévère),
  • une altitude élevée,
  • une mauvaise calibration du capteur,
  • ou un mouvement du poignet pendant le sommeil.

C’est pourquoi seule une évaluation médicale permet de confirmer l’origine du problème.

L’importance du dépistage précoce

L’apnée du sommeil touche environ 10 % des adultes, souvent sans qu’ils le sachent.
Un dépistage précoce permet de prévenir les complications (hypertension, AVC, fatigue chronique) et de retrouver un sommeil réparateur.

⚕️ Un test de dépistage en ligne ne remplace pas une consultation, mais il constitue
une première étape simple et gratuite.

Faites le test maintenant

Votre montre détecte une baisse d’oxygène pendant la nuit ?
Faites dès aujourd’hui le test STOP-BANG
pour évaluer votre risque d’apnée du sommeil et parlez-en à un médecin spécialisé.

Guide tout savoir sur l'apnée du sommeil